QUAND UN CON PARLE A UN CON:
Il est des jours où j’aimerai être comme la grande majorité des gens et ignorer la
connerie qui nous entoure. Mais malheureusement ces jours là dans ma vie sont rares car ce
phénomène d’ignorance, si cher à notre grande humanité, me fait pitié. Que faire alors ? Peutêtre
rejoindre le tableau de chasse de ces nombreux cons de ce monde et crier à mon tour mon
désarroi sur ce que l’on peut lire chaque matin dans nos journaux ou dans nos boîtes mail. Pis
encore, ce que dans certaines conversations il peut être relaté…faire des exceptions des
généralités. Mais n’est-ce pas une si grande marque de fabrique de notre si grand pays français
que de critiquer inlassablement notre ennemi qui pour autant nous ressemble tellement. Et
quand un con répond à un con toutes les valeurs de notre république française et de notre liberté
d’expression s’en trouvent enrichies !
Si j’ose aujourd’hui écrire c’est sûrement qu’un con a réussi à me toucher. Voilà une
faiblesse de ma part. Je sais tellement que ce n’est pas la haine qui se différencie de l’amour
mais l’ignorance. Malheureusement quand le racisme et l’idiotie prennent le dessus dans des
conversations stériles, je me sens dans l’obligation d’écrire pour soulager ma conscience. Bien
évidemment, cette observation sera inlassablement critiquée par un de nos deux grands acolytes
mais j’en suis d’avance ravi. Peut-être que si la population qui vie dans mon pays osait se
pourvoir de cette si grande culpabilité peut-être qu’un con n’écrirai pas à un autre con. Peut-être
aussi que la guerre intellectuelle dont se livrent M. Houdan et M. Condezor passera comme des
propos insultants qu’il faut évincer de notre territoire (et je dis « intellectuelle » car je suis
admiratif de toutes ces belles références que nous exprime M. Condezor)
Alors voilà qu’un con qui s’ennuie à la mairie de Bourail cherche un passe-temps. Voilà
que ce si cher M. Houdan, qui se veut être calédonien, cherche à critiquer la population
métropolitaine de la Nouvelle Calédonie. Ce que M. Houdan oublie c’est que ce combat est
révolu. Le problème de la population zoreille n’apporte aucun intérêt au débat. Ne vous
inquiétez pas M. houdan, la politique calédonienne s’en est malheureusement chargé en
évinçant une partie du peuple français du droit de vote ! Mais que suis-je bête, M. Houdan a fait
de longues études, ce qui lui permet de comprendre mieux que tout le monde ce problème
contraire aux droits de l’homme. En même temps, comment demander à un con de comprendre
des valeurs qu’il n’applique pas lui-même ?
Tiens et voilà M. Condezor passant par là, qui doit sûrement lire le journal chaque matin
et qui s’ennuyant des débats intellectuels zoreilles, se met à vouloir écrire une lettre qui se veut
intelligente. Reprenant exactement le même schéma que son acolyte M. Houdan, se permet de
faire des remarques insultantes contre mes origines. Mais là n’est pas la question. On peut
surtout se demander, comment une personne avec d’aussi grandes références culturelles, puisse
se mettre au niveau d’un parfait raciste et xénophobe qu’est- M. Houdan ? Auriez-vous des
origines communes avec cet historien ? Vous semblez connaître parfaitement bien les origines
des calédoniens. Vous oubliez pourtant toute une population de colons ! Et alors, Monsieur,
qu’ont-ils eux de mauvais dans leurs gènes ? Je serai curieux d’obtenir de vous un descriptif
généalogique dont vous avez sûrement le secret.
Et si j’insiste sur les propos de M. Condezor plutôt que sur ceux de M. Houdan, c’est
parce qu’il me semble important de faire comme notre zozo préféré, de défendre mes propres
valeurs en essayant le plus possible de démontrer que tout ne passe pas par la haine raciale. Il
est des descriptions rapportées par Monsieur le métropolitain, qui me choquent au plus haut
point. Vous décrivez le « caldoche » comme un pauvre inculte et inconscient de son patrimoine.
Bien entendu, comment ne pourrait-il pas exister, comme en Métropole, des abrutis minoritaires
qui envahissent le sol français calédonien ? Si vous avez pu rencontrer autant d’ignares dans ce
pays, il est impératif pour vous de changer vos fréquentations ! Mais peut-être aimez vous vous
satisfaire de leur compagnie pour rehausser votre intellect ?
D’un autre côté, je n’ose faire honneur à ces deux personnes, en répétant avec précision
leurs propos, tellement la réécriture de leur torchon, me fait d’avance mal au coeur. Mais je ne
m’inquiète pas, car visiblement nos chers protagonistes fonctionnent de la même manière. Ils
envahissent nos courriers, nos lectures journalières, de leur propos abjects, et se délectent avec
joie, du mal qu’ils peuvent faire aux personnes qui vivent sur ce territoire sans jamais se poser
la question de savoir si tout cela peut entraîner la guerre.
Il y a des gens, Messieurs, qui ont voulu, comme vous, exprimer leur haine et leur
mécontentement racial. Il y a des gens comme nous (je parle des autres, bien sûr, qui
n’appartiennent pas à votre race d’imbéciles) qui ont dû se battre contre les conséquences de
vos discours haineux.
Et c’est en cela que vous vous ressemblez tellement ! A croire que vous n’avez pas assez
d’intelligence et de recul pour constater tous les nombreux points communs qui vous unissent.
Et si l’un de vous se met à changer de passe-temps, nous n’aurions pas de mal à vivre sans vos
commentaires. Je suis prêt même à créer une association pour vous payer un voyage en dehors
de notre territoire. Et je ne m’inquiète pas pour vous, messieurs, d’autres terrains de batailles
vous attendent dans d’autres pays.
Je tiens, tout de même, à m’excuser auprès de M. Condezor de n’avoir pu utiliser les
100 000 mots qui constituent notre si belle langue française ! Mais malheureusement mes
études en Métropole ne me permettent pas de dévorer le dictionnaire chaque matin comme
vous ! A croire que, moi, je fais quelque chose de ma vie.
Quand à vous M. Houdan, sachez que le sol zoreille a quand même des avantages ! Il me
permet tout de même de faire des études et d’avoir un emploi plus tard sur le caillou ! Il pourra
me permettre aussi, d’évincer tant bien que mal, de notre île des idiots de votre espèce (pour
rester dans le niveau raciste dont vous faites si bien la publicité).
Pour finir, si la vie me laisse le choix, je défendrai toujours mon pays. Je continuerai à
revendiquer mes particularismes et à faire venir des métropolitains sur mon territoire. Je ne suis
pas sectaire vous voyez, je ne vous en veux presque pas, d’être cons. Car nous avons aussi un
point commun, messieurs. J’ose tout dire et c’est même à cela qu’on me reconnaît.
Mon con de caldoche
mercredi 8 avril 2009
Article de M. moncondezor
Si le Zoreille est une espèce*, le caldoche en est son renégat.
Je commencerai par cet aphorisme : « Presque tous les caldoches ne sont rien
d’autre que des Zoreilles qui ont mal tourné ».
Ces deux évidences concernent la grande majorité des caldoches car ils ne peuvent pas être, comme
ils le prétendent, tous des descendants des gardiens de bagne. En effet, de l’autre côté des murs…,
vous savez ces murs qui ont des z’oreilles (d’où l’origine de cette appellation péjorative attribuée aux
gardiens de bagne), il y avait ceux qui constituaient la plus grande population des bagnes, c’est à dire
: les bagnards.
Pour en revenir à la description du Zoreille faite par M. Olivier HOUDAN, je lui accorde sa justesse de
vue. Toutefois, je lui ferai remarquer qu’elle ne concerne qu’une très faible partie des Zoreilles qui se
comportent ainsi, mais que ce n’est en rien suffisant pour en faire la minable et facile généralité qu’il a
voulu appliquer à tous les français métropolitains. Ces métropolitains qui ont décidé, eux, de leur
propre gré, de venir s’installer en cette terre française qu’est la Nouvelle Calédonie. C’est à dire ceux
qui ont payé leur billet pour venir s’installer.
Cela étant, je vais rappeler, au titre du droit de réponse de l’humble Zoreille que je suis, en quoi le
caldoche est reconnaissable :
· Il met son accent disgracieux au service d’un jargon qui n’est qu’un piètre ersatz appauvri et
délabré de notre belle et riche langue française. De cette langue qui comprend plus de 100.000
mots ils n’en utilisent, en moyenne, que 500 à 600, au hit parade desquels, figure
« l’annnnnculé » ; j’en ai pour preuve l’article de M. HOUDAN qui est truffé de fautes
d’orthographe et de syntaxe comme le sont les écrits des cancres d’une classe de CM2.
Rappelons, au passage, que M. Olivier est professeur d’histoire.
· Il possède un pick up 4 x 4 illuminé comme un sapin de Noël dont la vocation, (après avoir défilé
pompeusement et bruyamment sur l’Anse Vata, bras à la portière, lunettes mercurisées sur le nez
et musique à fond « pour faire caicaisse ! »), est de lui permettre, la nuit venue, de s’adonner au
sport caldoche N°1. Cet acte peu glorieux qui consi ste à abattre des cerfs (prononcez cerffes,
sinon il ne comprend pas !) éblouis au moyen d’un projecteur de forte puissance. Il appelle cela un
« Coup de chasse au fanal» qui devient encore plus palpitant et gratifiant quand les cerfs se
trouvent être ceux de son voisin immédiat. Plus palpitant et gratifiant, car l’instinct de fraude est
dans ses gènes….
· La benne de son pick up est équipée d’une ou plusieurs glacières pour stocker, avec démesure, le
fruit des génocides de langoustes, de popinées, de napoléons et de poissons rares, qu’il perpètre
de façon régulière. Fier d’en être l’auteur, il qualifie ces génocides de « Coup de pêche à damer
la benne » dont il se gausse de les pratiquer la nuit avec des scaphandres autonomes et des
fusils sous marins, y compris et surtout dans les réserves (c’est tellement plus facile) pour parfaire
son entreprise de destruction du lagon. Ceci lui permet de se constituer une prébende (pour
reprendre un mot utilisé par M. Houdan qui possède, donc, 601 mots de vocabulaire), mais celleci
est « au noir » (hors fiscalité, puisque les impôts sont payés les Zoreilles de Zoreillie qui se
transforment en subventions et aides en tout genre dont profite M. caldoche au quotidien… car il
en croque, le bougre !). Rappelons aussi, qu’il se constitue cette prébende sur l’héritage de ses
propres enfants ainsi que sur le dos de la biodiversité et du patrimoine de l’humanité.
· Sur le siège passager de son Pick up s’entassent les cartons de Number One et de bouteilles
carrées dont il rejette les récipients vides par la fenêtre sur les abords des chaussées...Sous la
banquette arrière reposent une ou deux carabines longue portée, au cas où un bétail, un cerf ou
un cochon (appartenant à son voisin) viendrait à traverser la chaussée.
· Il porte ostensiblement un chapeau de Cow boy, persuadé qu’il est, d’en être un vrai… à la seule
et unique différence que les vrais Cow boys, eux, ne portaient pas de shorts, ni de marcel, ni de
claquettes… Mais ça, le caldoche n’est même pas capable de s’en apercevoir.
DOIT DE RÉPONSE au papier de M. Olivier HOUDAN paru dans « Les Infos » du 13 mars 2009 - N° 311
DOIT DE RÉPONSE au papier de M. Olivier HOUDAN paru dans « Les Infos » du 13 mars 2009 - N° 311
· Sa propriété de brousse (comme il dit), héritée de génération en génération de l’administration
pénitentiaire, comporte un immense dépotoir qui trône à quelques dizaines de mètres de son
habitation (sa « piôôôle », là ou k’ c’est ki reste !, avec l’accent). Ce dépotoir dont il enfouit
consciencieusement le dangereux contenu tous les dix ans environ….pour en reconstituer,
immédiatement, un autre pour la décennie suivante. Car le caldoche ne pense pas à ses enfants.
C’est comme pour le lagon….
· Son épouse (ou sa compagne) « qu’il bourre ou qu’il tasse à la douille toutes les nuits » (car
il se dit viril), il la nomme du doux sobriquet de « Ma saumonée », ceci les premiers mois de leur
rencontre. Ensuite, dès la fin de leur première année de vie commune, il l’appelle « Mamm »
(Oedipe reprendrait il le dessus ?) pour enfin la désigner, ad vitam æternam, comme sa
« Viééééélllle » ! (Toujours avec l’accent).
J’arrêterai-là la liste de ses particularismes car elle serait trop longue à égrainer… c’est d’ailleurs ce
qui rend le caldoche unique ! Ce qu’il faut retenir, c’est que nulle part ailleurs qu’en « Caldochie »,
vous ne trouverez des caldoches, excepté sur la Gold Coast. Ceux-là mêmes qui se sont empressés
de planquer leur fric lors de la grande débâcle de 1984… car la résistance, doublée du patriotisme, ce
n’est pas leur qualité première. Notez, au passage, que la plus grande densité de caldoche au Km2 se
trouve, probablement, sur cette côte australienne
Comment une si petite population a-t-elle fait pour cumuler tous ces particularismes grotesques,
vulgaires et irresponsables ? Ceci relève de l’exploit. Un exploit qui apporte la preuve que les
caldoches de cet acabit (je parle de leur grande majorité, pas des autres) ne méritent pas d’être des
citoyens français et encore moins des citoyens calédoniens, comme le prévoient les Accord de
Nouméa.
Je signerai mon papier d’un pseudonyme qui devrait leur arracher un rire gras et sonore qui se finira
dans une interminable cataracte de relents aigres de Number One. En effet, en vrai « Zoreille
horrifié » par ces caldoches, comme Monsieur Olivier HOUDAN, qui exhortent les valeurs de la
xénophobie et du nazisme (alors qu’il est enseignant en histoire à Bourail), en ce début de troisième
millénaire, j’ai trop peur d’en subir, à nouveau, les représailles. Ce qui m’est déjà arrivé, car ils en sont
réellement capables, les cons !
En vérité, en authentiques fieffés cons, les caldoches osent cela. « Ils osent et c’est à ça qu’on les
reconnaît » (Comme le fait dire Michel AUDIARD à Lino VENTURA dans « Les Tontons flingueurs).
Quant aux prochains papiers de M. Olivier HOUDAN, dorénavant, « Je les parcourrai d’un derrière
distrait » pour reprendre l’implacable réplique de l’inénarrable Henri JANSON.
Moncon DEZOR
Je commencerai par cet aphorisme : « Presque tous les caldoches ne sont rien
d’autre que des Zoreilles qui ont mal tourné ».
Ces deux évidences concernent la grande majorité des caldoches car ils ne peuvent pas être, comme
ils le prétendent, tous des descendants des gardiens de bagne. En effet, de l’autre côté des murs…,
vous savez ces murs qui ont des z’oreilles (d’où l’origine de cette appellation péjorative attribuée aux
gardiens de bagne), il y avait ceux qui constituaient la plus grande population des bagnes, c’est à dire
: les bagnards.
Pour en revenir à la description du Zoreille faite par M. Olivier HOUDAN, je lui accorde sa justesse de
vue. Toutefois, je lui ferai remarquer qu’elle ne concerne qu’une très faible partie des Zoreilles qui se
comportent ainsi, mais que ce n’est en rien suffisant pour en faire la minable et facile généralité qu’il a
voulu appliquer à tous les français métropolitains. Ces métropolitains qui ont décidé, eux, de leur
propre gré, de venir s’installer en cette terre française qu’est la Nouvelle Calédonie. C’est à dire ceux
qui ont payé leur billet pour venir s’installer.
Cela étant, je vais rappeler, au titre du droit de réponse de l’humble Zoreille que je suis, en quoi le
caldoche est reconnaissable :
· Il met son accent disgracieux au service d’un jargon qui n’est qu’un piètre ersatz appauvri et
délabré de notre belle et riche langue française. De cette langue qui comprend plus de 100.000
mots ils n’en utilisent, en moyenne, que 500 à 600, au hit parade desquels, figure
« l’annnnnculé » ; j’en ai pour preuve l’article de M. HOUDAN qui est truffé de fautes
d’orthographe et de syntaxe comme le sont les écrits des cancres d’une classe de CM2.
Rappelons, au passage, que M. Olivier est professeur d’histoire.
· Il possède un pick up 4 x 4 illuminé comme un sapin de Noël dont la vocation, (après avoir défilé
pompeusement et bruyamment sur l’Anse Vata, bras à la portière, lunettes mercurisées sur le nez
et musique à fond « pour faire caicaisse ! »), est de lui permettre, la nuit venue, de s’adonner au
sport caldoche N°1. Cet acte peu glorieux qui consi ste à abattre des cerfs (prononcez cerffes,
sinon il ne comprend pas !) éblouis au moyen d’un projecteur de forte puissance. Il appelle cela un
« Coup de chasse au fanal» qui devient encore plus palpitant et gratifiant quand les cerfs se
trouvent être ceux de son voisin immédiat. Plus palpitant et gratifiant, car l’instinct de fraude est
dans ses gènes….
· La benne de son pick up est équipée d’une ou plusieurs glacières pour stocker, avec démesure, le
fruit des génocides de langoustes, de popinées, de napoléons et de poissons rares, qu’il perpètre
de façon régulière. Fier d’en être l’auteur, il qualifie ces génocides de « Coup de pêche à damer
la benne » dont il se gausse de les pratiquer la nuit avec des scaphandres autonomes et des
fusils sous marins, y compris et surtout dans les réserves (c’est tellement plus facile) pour parfaire
son entreprise de destruction du lagon. Ceci lui permet de se constituer une prébende (pour
reprendre un mot utilisé par M. Houdan qui possède, donc, 601 mots de vocabulaire), mais celleci
est « au noir » (hors fiscalité, puisque les impôts sont payés les Zoreilles de Zoreillie qui se
transforment en subventions et aides en tout genre dont profite M. caldoche au quotidien… car il
en croque, le bougre !). Rappelons aussi, qu’il se constitue cette prébende sur l’héritage de ses
propres enfants ainsi que sur le dos de la biodiversité et du patrimoine de l’humanité.
· Sur le siège passager de son Pick up s’entassent les cartons de Number One et de bouteilles
carrées dont il rejette les récipients vides par la fenêtre sur les abords des chaussées...Sous la
banquette arrière reposent une ou deux carabines longue portée, au cas où un bétail, un cerf ou
un cochon (appartenant à son voisin) viendrait à traverser la chaussée.
· Il porte ostensiblement un chapeau de Cow boy, persuadé qu’il est, d’en être un vrai… à la seule
et unique différence que les vrais Cow boys, eux, ne portaient pas de shorts, ni de marcel, ni de
claquettes… Mais ça, le caldoche n’est même pas capable de s’en apercevoir.
DOIT DE RÉPONSE au papier de M. Olivier HOUDAN paru dans « Les Infos » du 13 mars 2009 - N° 311
DOIT DE RÉPONSE au papier de M. Olivier HOUDAN paru dans « Les Infos » du 13 mars 2009 - N° 311
· Sa propriété de brousse (comme il dit), héritée de génération en génération de l’administration
pénitentiaire, comporte un immense dépotoir qui trône à quelques dizaines de mètres de son
habitation (sa « piôôôle », là ou k’ c’est ki reste !, avec l’accent). Ce dépotoir dont il enfouit
consciencieusement le dangereux contenu tous les dix ans environ….pour en reconstituer,
immédiatement, un autre pour la décennie suivante. Car le caldoche ne pense pas à ses enfants.
C’est comme pour le lagon….
· Son épouse (ou sa compagne) « qu’il bourre ou qu’il tasse à la douille toutes les nuits » (car
il se dit viril), il la nomme du doux sobriquet de « Ma saumonée », ceci les premiers mois de leur
rencontre. Ensuite, dès la fin de leur première année de vie commune, il l’appelle « Mamm »
(Oedipe reprendrait il le dessus ?) pour enfin la désigner, ad vitam æternam, comme sa
« Viééééélllle » ! (Toujours avec l’accent).
J’arrêterai-là la liste de ses particularismes car elle serait trop longue à égrainer… c’est d’ailleurs ce
qui rend le caldoche unique ! Ce qu’il faut retenir, c’est que nulle part ailleurs qu’en « Caldochie »,
vous ne trouverez des caldoches, excepté sur la Gold Coast. Ceux-là mêmes qui se sont empressés
de planquer leur fric lors de la grande débâcle de 1984… car la résistance, doublée du patriotisme, ce
n’est pas leur qualité première. Notez, au passage, que la plus grande densité de caldoche au Km2 se
trouve, probablement, sur cette côte australienne
Comment une si petite population a-t-elle fait pour cumuler tous ces particularismes grotesques,
vulgaires et irresponsables ? Ceci relève de l’exploit. Un exploit qui apporte la preuve que les
caldoches de cet acabit (je parle de leur grande majorité, pas des autres) ne méritent pas d’être des
citoyens français et encore moins des citoyens calédoniens, comme le prévoient les Accord de
Nouméa.
Je signerai mon papier d’un pseudonyme qui devrait leur arracher un rire gras et sonore qui se finira
dans une interminable cataracte de relents aigres de Number One. En effet, en vrai « Zoreille
horrifié » par ces caldoches, comme Monsieur Olivier HOUDAN, qui exhortent les valeurs de la
xénophobie et du nazisme (alors qu’il est enseignant en histoire à Bourail), en ce début de troisième
millénaire, j’ai trop peur d’en subir, à nouveau, les représailles. Ce qui m’est déjà arrivé, car ils en sont
réellement capables, les cons !
En vérité, en authentiques fieffés cons, les caldoches osent cela. « Ils osent et c’est à ça qu’on les
reconnaît » (Comme le fait dire Michel AUDIARD à Lino VENTURA dans « Les Tontons flingueurs).
Quant aux prochains papiers de M. Olivier HOUDAN, dorénavant, « Je les parcourrai d’un derrière
distrait » pour reprendre l’implacable réplique de l’inénarrable Henri JANSON.
Moncon DEZOR
ARTICLE M.HOUDAN
Par Olivier Houdan * * Citoyen calédonien. Cest une espèce part. Une espèce en provenance généralement et majoritairement de cette France que l'on dit métropolitaine. Depuis mon plus jeune âge, j'en ai rencontré des dizaines et côtoyé des centaines, ici où là bas, mais depuis un certain temps, il me semble en voir de plus en plus. Ils n'ont pas de caractéristiques physiques propres mais des éléments organiques et surtout mentaux qui n'appartiennent qu'à eux seuls. On les reconnaît même parfois, sans les voir. Certains d'entre eux, et en particulier ceux venant du Sud de la France, ont la redoutable capacité de parler en public à voix haute, sans se soucier des autres de toujours vouloir se faire entendre en imposant leur présence vocale. Cette capacité a le don d'hérisser rapidement les poils des bras autochtones et d'exciter très vite les connexions neuronales de mes compatriotes. En temps normal, l'insulaire s'exprime généralement de manière posée, lente et raisonnée. Pour lui, la parole va bien au delà du simple alignement de phrases et les pauses silencieuses entre les groupes de mots ont presque un rôle initiatique vis à vis de son interlocuteur. Respecter ces silences, c'est respecter d'abord celui qui parle. Les sudistes hexagonaux ont également la faculté de conserver, envers et contre tout, leur accent inimitable, comme une macule qu'ils souhaitent indélébile, comme un signe identitaire rassurant qui leur permettent de se faire connaître et, suprême honneur parmi la masse insulaire, d'être immédiatement reconnu. Plus catégorique apparaît la propension des membres de cette espèce à vouloir commander, diriger, régenter, gérer. En la matière, ils se découvrent soi disant, bien malgré eux, incontournables et bien entendu indispensables. Ils n'aient pas de domaines qui échappent à leur volonté de direction. En toutes choses, en toutes matières, ils doivent avoir leur mot à dire, leurs arguments à formuler, leur expérience à faire partager, c'est à dire la plupart du temps, à imposer. Lorsqu'ils n'y sont pas expressément conviés, ils prennent volontiers la parole, toujours avec ce désir de supplanter l'autre en apparaissant aux yeux du plus grand nombre comme les seuls garants du progrès, les moteurs de l'évolution de l'espèce humaine dont ils se veulent les seuls vrais représentants éclairés et civilisés et les parangons de la Connaissance. Il va de soi que toutes les barrières, fussent elles de corail, n'entament en rien leur détermination à gouverner. A l'intérieur de l'enclos coralien, un nouveau territoire s'ouvre à leur obsession de pouvoir et de commandement. Un enclos où, naturellement, ils sont les plus forts, les plus intelligents, en somme les mieux à même de diriger. Un archipel comme la Nouvelle Calédonie devient alors un terrain d'expérimentation idéal et un laboratoire d'essais grandeur nature pour la maturation de leur petite personnalité et l'affinage de leurs vertus. L'Equation n'en est que plus savoureuse à résoudre. Symptomatique est aussi leur faculté soi disant naturelle à distribuer les bons points, les bons conseils, les satisfecit dans tous les domaines, et a fortiori, de critiquer allégrement et de mettre en exergue les défauts. Car, eux, ils savent. Tandis que nous, pauvres pêcheurs de picots, nous ne pouvons qu'être, à côté de leur magnificence, des ignorants ne comprenant rien à rien. Parfois même, nous sommes réputés incapables d'intégrer les faits se déroulant dans notre propre pays. Il n'est pas rare de rencontrer parmi eux, après leur deux, trois ou quatre ans de séjour, de véritables spécialistes de la Nouvelle Calédonie. Deux ans de présence et un professeur de géographie à l'IUFM est invité sur les plateaux de RFO comme consultant politique lors d'une soirée électorale, distillant ses avis éclairés, commentant à chaud les résultats d'une lointaine commune dont il écorne le nom, comparant les gains et les pertes de voix d'une élection sur l'autre, oubliant au passage de préciser aux téléspectateurs, qu'au moment de la dernière élection dont il parle avec assurance, il passait son baccalauréat en France... Deux ans de séjour suffisent amplement pour découvrir de véritables docteurs en sciences politiques, spécialistes de la Nouvelle Calédonie. Ils n'hésitent pas alors à refaire l'histoire politique du Caillou et à ruminer les sempiternelles marottes et les incontournables lieux communs. Deux ans de séjour, et sans coup férir, s'élève parfois devant vous, des théoriciens avertis de la sociologie en pays caldoche. Ils se moque ouvertement et sans ambages de l'accent de certains de nos compatriotes et concluent leur remarque d'une superbe envolée lyrique sur les conséquences d'un atavisme facilité par le segment historique du bagne, la réelle ampleur d'un métissage biologique mésestimé et une nouvelle formulation du complexe archipélagique, à moins que ce ne soit, kava aidant, un énoucé grandiloquent sur le destin commun des piles et l'entente entre les nations... Deux ans d'affectation au collège de Houallou, et Maurice Leenhardt peut aller se rhabiller, tant certains exogènes se propulsent eux mêmes, spécialistes des lignages kanak et réinventent l'espacetemps en pays Ajié. Il y a de quoi être impressionné. Vraiment. Deux, trois ou quatre ans de séjour, et la population néo calédonienne de longue date peut donc s'enorgueillir de posséder des kyrielles de spécialistes en tout genre qui ne cessent de se renouveler au rythme des arrivées et des départs. Nous possédons donc, à la surface de notre richesse en nickel, des gisements inépuisables et répertoriés de grands connaisseurs de l'univers calédonien, toujours disposés à faire partager leurs croyances. Quelle chance nous avons S'ils n'existaient pas, il faudrait vraiment les faire venir, car on aurait du mal à s'en passer ! Leur cruelle absence nous pèserait tellement C'est véritablement une espèce à part, mais le domaine où ils se révèlent parmi tous et où ils excellent plus que tout, c'est leur mentalité. Leur système de pensée n'est assurément pas le nôtre. Il peut être schématisé sous la forme d'une figure géométrique à six côtés (cela va de soi) dont chacun est significativement le porteur d'une caractéristique presque immuable la domination, l'envie, le comparatif, la prébende, l'intérêt et l'accumulation: ce sont les six pêchés hexagonaux. Nous touchons là à l'essence même de la définition du zoreille qui se distingue d'abord et avant tout, par son état d'esprit et ses prolongements mentaux. Ils sont particulièrement doués pour le calcul, mais pas n'importe quel calcul. Dans la grande majorité des cas rencontrés, observés et étudiés avec préméditation et presque délectation, l'Equation à résoudre est d'une redoutable simplicité. C'est d'abord une Equation à aucune inconnue, ce qui facilite grandement les choses. En effet, les sommes mensuelles sont invariablement identiques à quelques unités près et le coefficient multiplicateur est d'au moins 1,73 % sans excéder toutefois, 1,94 %. C'est ensuite une Equation finalement toujours positive qui font de ses bénéficiaires directs des éternels gagnants patentés. C'est enfin une Equation qui ne connaît que deux modes opératoires : l'addition des avantages et la multiplication maximale des bénéfices. Il va de soi que la soustraction et encore moins la division n'ont le droit de cité puisque l'objectif ultime est de faire fructifier son dû. Car dû, il y a. Nombre d'entre eux considèrent leur travail comme un sacerdoce et leur expatriation temporaire, comme une mission de la plus noble facture. Il est donc admis que ce travail d'abnégation, sous l'implacable soleil des tropiques, au contact d'un public qui ne cherche pas à les comprendre, entraîne évidemment leur nécessaire surrémunération, signe intangible du travail récompensé et du devoir accompli pour la mère patrie. Cette obsession à résoudre l'Equation de manière efficace et rapide, c'est à dire en deux ans minimum et en quatre ans maximum, a parfois pour conséquence des comportements et des agissements d'un autre âge que l'on croyait disparu. Ainsi un membre de l'espèce n'aura de cesse, au contact des autochtones ou de ses congénères, de vouloir tout faire partager les achats de nourriture, les repas, le vin à table, les frais d'essence, le loyer quand il niche en colocation, le coût de l'électricité, etc. C'est pour le témoin oculaire qui assiste à ce type de scène pour la première fois, une preuve indubitable d'un souci égalitaire, une volonté avérée de faire triompher la justesse à défaut d'établir un sentiment de justice. Ne nous y trompons pas. Diviser la note et les coûts a pour utilité première de soustraire notre objet d'étude à des sommes et des frais qui ne feraient que contrarier la résolution efficace et rapide de l'Equation... Il en va de même de la consommation qui reste un effort minimal essentiellement consacré aux dépenses vitales, hélas difficilement réductibles. Ainsi, on rencontre davantage de ces spécimens dans les spectacles, conférences et manifestations gratuits et ils se regroupent comme par enchantement devant les produits de dégustation offerts par les marques locales du secteur agro alimentaire dressant leurs stands dans les travées des hypermarchés. Quand le paiement est obligatoire alors on cherche à réduire au maximum les tarifs : la chasse est alors ouverte aux bons de réduction et aux offres de rabais sur les biens marchands et les services culturels, à moins de trouver un congénère pour partager... Une famille de fonctionnaires expatriés fraîchement débarquée, qui n'a pas encore eu connaissance de la dernière ligne de sa fiche de salaire indexée, et qui déjeune « Chez Bernadette» en tête à tête, commandera donc prudemment deux steaks frites salades que se partageront (encore une fois) les parents et leurs trois enfants. Ainsi, ils inventent puis mettent quotidiennement en pratique un nouvel agrégat économique la conso épargne... Alors, pourquoi, sans cesse et toujours, la recherche de l'avantage aussi minime soit il ? Pourquoi cette propension si caractéristique à leur destinée, de ne rarement donner et devoir, mais éternellement recevoir et avoir ? La recherche effrénée et exclusive de l'avantage s'accompagne parfois de l'expression d'une mauvaise foi caractérisée et d'un culot sans limites. Pour résoudre l'Equation, il va sans dire que tous les moyens sont bons, même les plus vils. Entreprendre une colocation avec un ou plusieurs membres de l'espèce est, pour l'endogène que je suis, une expérience dont on ne sort que très rarement indemne. Je l'ai bien sûr appris à mes dépens. A Maré, une de mes colocatrices et collègues, que j'avais accueillie à la manière calédonienne, c'est à dire avec humanité, compréhension, bienveillance et à bras ouverts, me reprocha, au moment de payer son loyer, d'inclure dans la somme préalablement convenue les périodes de vacances scolaires durant lesquelles elle était absente !!! Les bras m'en tombent encore. A une autre époque de l'année, une autre colocatrice, qui officiait comme bibliothécaire dans le même collège et ayant appris la fin prochaine de son contrat, laissa volontairement les 3 brûleurs du réchaud à gaz allumés pendant toute une journée m'expliquant, le plus normalement du monde, qu'elle souhaitait vider le contenu de la bouteille de gaz qu'elle avait achetée quelques semaines auparavant, afin de rendre le contenant avant son départ et de récupérer ainsi le montant de la consigne ! Je suis resté sans voix, mais cette fois ci en serrant les poings. Inutile de préciser, à la lecture de ces faits avérés, qu'il s'agissait, à chaque fois, d'éminents représentants de l'espèce. Et comme, pour eux, il n'y a pas de petit profit et donc de petites économies, à quelques semaines du retour définitif vers la mère patrie, les panneaux d'affichage des mess, salles de profs et autres couloirs des administrations se couvrent à intervalles réguliers de listes d'objets à la vente qui résument à elles seules et jusqu'au dégoût l'objectif premier, le but final toujours arrondir le résultat de l'Equation à l'unité supérieure. Egouttoir à vaisselle à 200 francs CFP; bidons de produits ménagers entamés : 150 francs ; bouteille d'huile d'olives à moitié pleine : 250 francs ; éponges à récurer usagées... La liste est parfois longue. Trop longue. A la lecture de ces propositions alléchantes, mon premier réflexe serait, au choix, la déchirure, le crachat ou la mention manuscrite d'une remarque acerbe. J'ai depuis longtemps et passionnément parier sur la raison et le travail avec pour seul objectif de faire en sorte qu'un nombre toujours croissant d'enfants de mon pays accède aux fonctions, aux emplois et aux responsabilités qui nous permettront un jour, que j'espère le plus proche, de remplacer l'espèce exogène par l'espèce endémique. Olivier Houdan est citoyen calédonien.
Inscription à :
Articles (Atom)