QUAND UN CON PARLE A UN CON:
Il est des jours où j’aimerai être comme la grande majorité des gens et ignorer la
connerie qui nous entoure. Mais malheureusement ces jours là dans ma vie sont rares car ce
phénomène d’ignorance, si cher à notre grande humanité, me fait pitié. Que faire alors ? Peutêtre
rejoindre le tableau de chasse de ces nombreux cons de ce monde et crier à mon tour mon
désarroi sur ce que l’on peut lire chaque matin dans nos journaux ou dans nos boîtes mail. Pis
encore, ce que dans certaines conversations il peut être relaté…faire des exceptions des
généralités. Mais n’est-ce pas une si grande marque de fabrique de notre si grand pays français
que de critiquer inlassablement notre ennemi qui pour autant nous ressemble tellement. Et
quand un con répond à un con toutes les valeurs de notre république française et de notre liberté
d’expression s’en trouvent enrichies !
Si j’ose aujourd’hui écrire c’est sûrement qu’un con a réussi à me toucher. Voilà une
faiblesse de ma part. Je sais tellement que ce n’est pas la haine qui se différencie de l’amour
mais l’ignorance. Malheureusement quand le racisme et l’idiotie prennent le dessus dans des
conversations stériles, je me sens dans l’obligation d’écrire pour soulager ma conscience. Bien
évidemment, cette observation sera inlassablement critiquée par un de nos deux grands acolytes
mais j’en suis d’avance ravi. Peut-être que si la population qui vie dans mon pays osait se
pourvoir de cette si grande culpabilité peut-être qu’un con n’écrirai pas à un autre con. Peut-être
aussi que la guerre intellectuelle dont se livrent M. Houdan et M. Condezor passera comme des
propos insultants qu’il faut évincer de notre territoire (et je dis « intellectuelle » car je suis
admiratif de toutes ces belles références que nous exprime M. Condezor)
Alors voilà qu’un con qui s’ennuie à la mairie de Bourail cherche un passe-temps. Voilà
que ce si cher M. Houdan, qui se veut être calédonien, cherche à critiquer la population
métropolitaine de la Nouvelle Calédonie. Ce que M. Houdan oublie c’est que ce combat est
révolu. Le problème de la population zoreille n’apporte aucun intérêt au débat. Ne vous
inquiétez pas M. houdan, la politique calédonienne s’en est malheureusement chargé en
évinçant une partie du peuple français du droit de vote ! Mais que suis-je bête, M. Houdan a fait
de longues études, ce qui lui permet de comprendre mieux que tout le monde ce problème
contraire aux droits de l’homme. En même temps, comment demander à un con de comprendre
des valeurs qu’il n’applique pas lui-même ?
Tiens et voilà M. Condezor passant par là, qui doit sûrement lire le journal chaque matin
et qui s’ennuyant des débats intellectuels zoreilles, se met à vouloir écrire une lettre qui se veut
intelligente. Reprenant exactement le même schéma que son acolyte M. Houdan, se permet de
faire des remarques insultantes contre mes origines. Mais là n’est pas la question. On peut
surtout se demander, comment une personne avec d’aussi grandes références culturelles, puisse
se mettre au niveau d’un parfait raciste et xénophobe qu’est- M. Houdan ? Auriez-vous des
origines communes avec cet historien ? Vous semblez connaître parfaitement bien les origines
des calédoniens. Vous oubliez pourtant toute une population de colons ! Et alors, Monsieur,
qu’ont-ils eux de mauvais dans leurs gènes ? Je serai curieux d’obtenir de vous un descriptif
généalogique dont vous avez sûrement le secret.
Et si j’insiste sur les propos de M. Condezor plutôt que sur ceux de M. Houdan, c’est
parce qu’il me semble important de faire comme notre zozo préféré, de défendre mes propres
valeurs en essayant le plus possible de démontrer que tout ne passe pas par la haine raciale. Il
est des descriptions rapportées par Monsieur le métropolitain, qui me choquent au plus haut
point. Vous décrivez le « caldoche » comme un pauvre inculte et inconscient de son patrimoine.
Bien entendu, comment ne pourrait-il pas exister, comme en Métropole, des abrutis minoritaires
qui envahissent le sol français calédonien ? Si vous avez pu rencontrer autant d’ignares dans ce
pays, il est impératif pour vous de changer vos fréquentations ! Mais peut-être aimez vous vous
satisfaire de leur compagnie pour rehausser votre intellect ?
D’un autre côté, je n’ose faire honneur à ces deux personnes, en répétant avec précision
leurs propos, tellement la réécriture de leur torchon, me fait d’avance mal au coeur. Mais je ne
m’inquiète pas, car visiblement nos chers protagonistes fonctionnent de la même manière. Ils
envahissent nos courriers, nos lectures journalières, de leur propos abjects, et se délectent avec
joie, du mal qu’ils peuvent faire aux personnes qui vivent sur ce territoire sans jamais se poser
la question de savoir si tout cela peut entraîner la guerre.
Il y a des gens, Messieurs, qui ont voulu, comme vous, exprimer leur haine et leur
mécontentement racial. Il y a des gens comme nous (je parle des autres, bien sûr, qui
n’appartiennent pas à votre race d’imbéciles) qui ont dû se battre contre les conséquences de
vos discours haineux.
Et c’est en cela que vous vous ressemblez tellement ! A croire que vous n’avez pas assez
d’intelligence et de recul pour constater tous les nombreux points communs qui vous unissent.
Et si l’un de vous se met à changer de passe-temps, nous n’aurions pas de mal à vivre sans vos
commentaires. Je suis prêt même à créer une association pour vous payer un voyage en dehors
de notre territoire. Et je ne m’inquiète pas pour vous, messieurs, d’autres terrains de batailles
vous attendent dans d’autres pays.
Je tiens, tout de même, à m’excuser auprès de M. Condezor de n’avoir pu utiliser les
100 000 mots qui constituent notre si belle langue française ! Mais malheureusement mes
études en Métropole ne me permettent pas de dévorer le dictionnaire chaque matin comme
vous ! A croire que, moi, je fais quelque chose de ma vie.
Quand à vous M. Houdan, sachez que le sol zoreille a quand même des avantages ! Il me
permet tout de même de faire des études et d’avoir un emploi plus tard sur le caillou ! Il pourra
me permettre aussi, d’évincer tant bien que mal, de notre île des idiots de votre espèce (pour
rester dans le niveau raciste dont vous faites si bien la publicité).
Pour finir, si la vie me laisse le choix, je défendrai toujours mon pays. Je continuerai à
revendiquer mes particularismes et à faire venir des métropolitains sur mon territoire. Je ne suis
pas sectaire vous voyez, je ne vous en veux presque pas, d’être cons. Car nous avons aussi un
point commun, messieurs. J’ose tout dire et c’est même à cela qu’on me reconnaît.
Mon con de caldoche
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