Si le Zoreille est une espèce*, le caldoche en est son renégat.
Je commencerai par cet aphorisme : « Presque tous les caldoches ne sont rien
d’autre que des Zoreilles qui ont mal tourné ».
Ces deux évidences concernent la grande majorité des caldoches car ils ne peuvent pas être, comme
ils le prétendent, tous des descendants des gardiens de bagne. En effet, de l’autre côté des murs…,
vous savez ces murs qui ont des z’oreilles (d’où l’origine de cette appellation péjorative attribuée aux
gardiens de bagne), il y avait ceux qui constituaient la plus grande population des bagnes, c’est à dire
: les bagnards.
Pour en revenir à la description du Zoreille faite par M. Olivier HOUDAN, je lui accorde sa justesse de
vue. Toutefois, je lui ferai remarquer qu’elle ne concerne qu’une très faible partie des Zoreilles qui se
comportent ainsi, mais que ce n’est en rien suffisant pour en faire la minable et facile généralité qu’il a
voulu appliquer à tous les français métropolitains. Ces métropolitains qui ont décidé, eux, de leur
propre gré, de venir s’installer en cette terre française qu’est la Nouvelle Calédonie. C’est à dire ceux
qui ont payé leur billet pour venir s’installer.
Cela étant, je vais rappeler, au titre du droit de réponse de l’humble Zoreille que je suis, en quoi le
caldoche est reconnaissable :
· Il met son accent disgracieux au service d’un jargon qui n’est qu’un piètre ersatz appauvri et
délabré de notre belle et riche langue française. De cette langue qui comprend plus de 100.000
mots ils n’en utilisent, en moyenne, que 500 à 600, au hit parade desquels, figure
« l’annnnnculé » ; j’en ai pour preuve l’article de M. HOUDAN qui est truffé de fautes
d’orthographe et de syntaxe comme le sont les écrits des cancres d’une classe de CM2.
Rappelons, au passage, que M. Olivier est professeur d’histoire.
· Il possède un pick up 4 x 4 illuminé comme un sapin de Noël dont la vocation, (après avoir défilé
pompeusement et bruyamment sur l’Anse Vata, bras à la portière, lunettes mercurisées sur le nez
et musique à fond « pour faire caicaisse ! »), est de lui permettre, la nuit venue, de s’adonner au
sport caldoche N°1. Cet acte peu glorieux qui consi ste à abattre des cerfs (prononcez cerffes,
sinon il ne comprend pas !) éblouis au moyen d’un projecteur de forte puissance. Il appelle cela un
« Coup de chasse au fanal» qui devient encore plus palpitant et gratifiant quand les cerfs se
trouvent être ceux de son voisin immédiat. Plus palpitant et gratifiant, car l’instinct de fraude est
dans ses gènes….
· La benne de son pick up est équipée d’une ou plusieurs glacières pour stocker, avec démesure, le
fruit des génocides de langoustes, de popinées, de napoléons et de poissons rares, qu’il perpètre
de façon régulière. Fier d’en être l’auteur, il qualifie ces génocides de « Coup de pêche à damer
la benne » dont il se gausse de les pratiquer la nuit avec des scaphandres autonomes et des
fusils sous marins, y compris et surtout dans les réserves (c’est tellement plus facile) pour parfaire
son entreprise de destruction du lagon. Ceci lui permet de se constituer une prébende (pour
reprendre un mot utilisé par M. Houdan qui possède, donc, 601 mots de vocabulaire), mais celleci
est « au noir » (hors fiscalité, puisque les impôts sont payés les Zoreilles de Zoreillie qui se
transforment en subventions et aides en tout genre dont profite M. caldoche au quotidien… car il
en croque, le bougre !). Rappelons aussi, qu’il se constitue cette prébende sur l’héritage de ses
propres enfants ainsi que sur le dos de la biodiversité et du patrimoine de l’humanité.
· Sur le siège passager de son Pick up s’entassent les cartons de Number One et de bouteilles
carrées dont il rejette les récipients vides par la fenêtre sur les abords des chaussées...Sous la
banquette arrière reposent une ou deux carabines longue portée, au cas où un bétail, un cerf ou
un cochon (appartenant à son voisin) viendrait à traverser la chaussée.
· Il porte ostensiblement un chapeau de Cow boy, persuadé qu’il est, d’en être un vrai… à la seule
et unique différence que les vrais Cow boys, eux, ne portaient pas de shorts, ni de marcel, ni de
claquettes… Mais ça, le caldoche n’est même pas capable de s’en apercevoir.
DOIT DE RÉPONSE au papier de M. Olivier HOUDAN paru dans « Les Infos » du 13 mars 2009 - N° 311
DOIT DE RÉPONSE au papier de M. Olivier HOUDAN paru dans « Les Infos » du 13 mars 2009 - N° 311
· Sa propriété de brousse (comme il dit), héritée de génération en génération de l’administration
pénitentiaire, comporte un immense dépotoir qui trône à quelques dizaines de mètres de son
habitation (sa « piôôôle », là ou k’ c’est ki reste !, avec l’accent). Ce dépotoir dont il enfouit
consciencieusement le dangereux contenu tous les dix ans environ….pour en reconstituer,
immédiatement, un autre pour la décennie suivante. Car le caldoche ne pense pas à ses enfants.
C’est comme pour le lagon….
· Son épouse (ou sa compagne) « qu’il bourre ou qu’il tasse à la douille toutes les nuits » (car
il se dit viril), il la nomme du doux sobriquet de « Ma saumonée », ceci les premiers mois de leur
rencontre. Ensuite, dès la fin de leur première année de vie commune, il l’appelle « Mamm »
(Oedipe reprendrait il le dessus ?) pour enfin la désigner, ad vitam æternam, comme sa
« Viééééélllle » ! (Toujours avec l’accent).
J’arrêterai-là la liste de ses particularismes car elle serait trop longue à égrainer… c’est d’ailleurs ce
qui rend le caldoche unique ! Ce qu’il faut retenir, c’est que nulle part ailleurs qu’en « Caldochie »,
vous ne trouverez des caldoches, excepté sur la Gold Coast. Ceux-là mêmes qui se sont empressés
de planquer leur fric lors de la grande débâcle de 1984… car la résistance, doublée du patriotisme, ce
n’est pas leur qualité première. Notez, au passage, que la plus grande densité de caldoche au Km2 se
trouve, probablement, sur cette côte australienne
Comment une si petite population a-t-elle fait pour cumuler tous ces particularismes grotesques,
vulgaires et irresponsables ? Ceci relève de l’exploit. Un exploit qui apporte la preuve que les
caldoches de cet acabit (je parle de leur grande majorité, pas des autres) ne méritent pas d’être des
citoyens français et encore moins des citoyens calédoniens, comme le prévoient les Accord de
Nouméa.
Je signerai mon papier d’un pseudonyme qui devrait leur arracher un rire gras et sonore qui se finira
dans une interminable cataracte de relents aigres de Number One. En effet, en vrai « Zoreille
horrifié » par ces caldoches, comme Monsieur Olivier HOUDAN, qui exhortent les valeurs de la
xénophobie et du nazisme (alors qu’il est enseignant en histoire à Bourail), en ce début de troisième
millénaire, j’ai trop peur d’en subir, à nouveau, les représailles. Ce qui m’est déjà arrivé, car ils en sont
réellement capables, les cons !
En vérité, en authentiques fieffés cons, les caldoches osent cela. « Ils osent et c’est à ça qu’on les
reconnaît » (Comme le fait dire Michel AUDIARD à Lino VENTURA dans « Les Tontons flingueurs).
Quant aux prochains papiers de M. Olivier HOUDAN, dorénavant, « Je les parcourrai d’un derrière
distrait » pour reprendre l’implacable réplique de l’inénarrable Henri JANSON.
Moncon DEZOR
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